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Caractérisation statistiques des sources joviennes hectometriques par des mesures electrons et radio in situ
Brieuc Collet  1@  , Laurent Lamy  1, 2  , Et Al.  1  , Corentin Louis  3  , Philippe Zarka  3  
1 : Laboratoire d'Astrophysique de Marseille
Aix Marseille Université, Institut National des Sciences de l'Univers, Centre National d'Études Spatiales [Toulouse], Centre National de la Recherche Scientifique
2 : Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique = Laboratory of Space Studies and Instrumentation in Astrophysics
Institut National des Sciences de l'Univers, Observatoire de Paris, Sorbonne Université, Centre National de la Recherche Scientifique, Université Paris Cité
3 : Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique = Laboratory of Space Studies and Instrumentation in Astrophysics
Institut National des Sciences de l'Univers, Observatoire de Paris, Sorbonne Université, Centre National de la Recherche Scientifique, Université Paris Cité

Dans des zones d'accélération magnétiquement connectées aux aurores UV diffuses de Jupiter, des émissions radio aurorales sont produites à la fréquence cyclotron électronique locale (entre 100 kHz à 40 MHz) par l'Instabilité Maser Cyclotron. Cette instabilité requiert une inversion de population électronique, qui apparaît naturellement pour une population d'électron accélérée. La sonde polaire Juno explore depuis 2016, ces régions d'accélération et d'émission radio aurorale in situ et permet des mesures radio, électroniques et magnétiques. Dans ce travail, nous avons analysé les radiosources hectométriques (f ~ qq MHz, où pique le spectre radio jovien) traversées lors des 45 premiers périjoves. Nous avons caractérisé les régions d'émission et identifié 3 types de distributions électroniques instables : deux déjà connues à Jupiter (loss cone et conics) et une nouvelle (shell). Les distributions de type coquille (shell) ont été identifiées sur Terre dans des régions d'accélération mono énergétiques (inverted V) que l'on retrouve peu à Jupiter. Nous menons donc une étude comparative des mécanismes de génération des émissions radio aurorales hectométriques joviennes au cas de références des émissions kilométriques terrestres.
Cette méthode pourra être appliquée au rayonnement kilométrique jovien (b KOM) ainsi qu'aux émissions aurorales de Mercure.

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